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Le festival international des jardins d'eau et des tables gourmandes

Le parcours touristique

À l’échelle de la Commune du Temple sur Lot, puis des Communautés de Communes alentour, en bord du Lot, le Festival trouvera place sur un ancien verger de pruniers d'Ente en friches de 5 hectares dont 3,5 h de jardin, confié par la Commune, et développera jardins et expositions photographiques et artistiques. Il prendra naissance aux portes de la maison de Bory Latour- Marliac.

Plan général du Projet au Temple sur Lot

En route

La philosophie du projet

LE CYCLE DE LA VIE 

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Face aux changements climatiques, imaginons ensemble les solutions de demain pour gérer au mieux nos ressources en eau qui constitue l’enjeu majeur de nos sociétés pour le futur. Quoi de mieux que de demander à des artistes de refléter ces défis d’être les " portes paroles " d’imager par leurs mots ou leurs œuvres leurs symboles ou leurs rêves ces grands changements auxquels nous devons faire face. L’artiste a toujours joué par ses métaphores le rôle d’agitateur, le rôle du poète, dont l’émotion a souvent plus de force que mille mots de scientifiques ou de “beaux parleurs “.

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L’EAU DANS TOUS SES ÉTATS  

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L’eau source de vie se révèle comme le plus grand de nos biens. L’eau fut l’enjeu de nos conflits les plus grands les plus violents dans l’Histoire mais nous les avions oubliés, sauf pour quelques civilisations des climats arides. Confrontés aux changements climatiques, nous réalisons aujourd’hui que l’eau existe ou n’existe plus, qu’elle devient furieuse et incontrôlable, torrentielle ou raréfiée. Nous nous mettons alors à décrypter et à retrouver les ouvrages de pierres ou de terre témoins figés et silencieux de la maîtrise de l’eau passée. Le Festival international des jardins d’eaux prendra place au cœur de la vallée fertile du Lot et va agir comme un laboratoire mondial des questions que pose la non maitrise de l’eau, tant en architecture, en jardins, en arrosage, en adaptation des plantes, en protection des sols et des cultures. Il pose aussi la question de l’accès à l’eau des populations et mais aussi de la gestion des potagers et des vergers, des fleurs et des arbres.

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LE RÔLE DES ARTISTES

 

Philosophes, sociologues, anthropologues, ethnobotanistes ou botanistes sont bien souvent traduits et leurs idées portées par les poètes et les paysagistes, les urbanistes et les plasticiens, les peintres ou les photographes, les conteurs, les danseurs et les comédiens, les sculpteurs ou les écrivains et même les musiciens et les jongleurs, les saltimbanques ou les enfants dont l’innocence résume magnifiquement les peurs ou les joies, le dégoût ou le ravissement, l’angoisse ou l’apaisement. L’artiste en général est bien souvent le meilleur “passeur “de ces maux par ses mots, par ses gribouillages et ses couleurs ou ses modelages, ses cris ou ses danses Le jeu, l’image, le son , le cadre constitue le théâtre de nos émotions et de nos enjeux que l’on souhaite traduire chaque année dans un festival au fil de l’eau , au cours d’une déambulation unique au Temple sur Lot * et « hors les murs » du Temple. Le village, la rivière, et les jardins qui prennent place sur une friche horticole vont constituer le cadre d’une promenade récréative et pédagogique riche de la pensée de ces artistes et de la mémoire de ces hommes et de ces femmes qui par leurs travaux leurs voyages ou leurs inventions leurs partages et leurs abnégations n’ont eu de cesse que de nous inspirer et de nous aider à nous épanouir dans le respect de la beauté et des valeurs fondamentales de nos sociétés.

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Thierry HUAU
Inventeur de l’évènement

 

* Sur le lieu même qui a vu naître les Nénuphars de couleurs que Monet a immédiatement sublimé par son œuvre majeure « les Nymphéas ».

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Pour une nouvelle définition des jardins de demain 

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LE FESTIVAL COMME UN LABORATOIRE « GRANDEUR NATURE »

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-Créer une envie de nature

-Inventer de nouveaux jardins et de nouvelles architectures au jardin

-Utiliser les jardins comme moyens de médiation et de lien social

-Comprendre les bienfaits d’une approche bioclimatique au jardin

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Le Jardin devient le laboratoire des nouvelles pratiques mais reste avant tout le lieu des rêves, de la pensée, de l’imaginaire et de la transmission intergénérationnelle.

Ce Festival doit être un lieu d’échange d’idées et d’expressions internationales tirées d’expériences de pays confrontées au problème de l’eau ou du feu au quotidien : Maroc, Grèce, Espagne, Afrique, Madagascar etc...

Ouvrir notre Festival à ces hommes et femmes de l’Art et des sciences peut nous enseigner plus que mille mots dans l’esprit d’un Levi Strauss qui a inspiré par ses voyages bon nombre de penseurs.

L’association Artistes-scientifiques sera intégrée au cahier des charges des appels à projet, par la capacité qu’elle crée à faire réagir et à nourrir un propos parfois contradictoire mais toujours bienveillant.

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LE PROGRAMME DU FESTIVAL :

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Année 1 : L’eau dans tous ses états

Année 2 : Ressources en eau et sources d’inspirations

Année 3 : Que signifie l’eau dans nos sociétés aujourd’hui ?

Année 4 : L’eau, la Terre, l’air et le feu

Année 5 : L’accès à l’eau.

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Plan du festival international

des jardins d'eau et des tables gourmandes

Le Festival sera en rupture avec les pratiques jardinières prônées dans la plupart des expositions horticoles et suivra une ligne de pensée esquissée au Festival de Métis au Québec, dans les hortillonnages à Amiens ou sur des chantiers privés ou collectifs depuis 20 ans.

Récupération des troncs coupés visant la création d’hôtels à insectes sur site, à partir des bois et débris végétaux, inspirant les artistes. 

 

La réalisation de mares pédagogiques et biologiques afin de créer des corridors écologiques au cœur même de l’urbanisation du Temple sur Lot. Maintien de la friche de vergers de pruniers afin d’attirer chiroptères et insectes xylophage sur site mais aussi inspirer photographes et sculpteurs...

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Le cahier des charges destinés aux équipes incitera à s’aventurer dans un espace naturel aux cheminements sur pilotis afin de :

 

-limiter les impacts sur la faune locale et sur l’écoulement des eaux,

-favoriser les écrins à nichoirs et les haies vives,

-organiser une meilleure fertilité des sols par un travail progressif de permaculture imposé à chacun sur des parties de parcelles afin d’aller vers des tables gourmandes et des jardins nourriciers grâce à la fertilité ainsi progressivement retrouvée pour une Nouvelle-Aquitaine plus frugale en eau.

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Le Festival, bien que payant, favorisera largement les écoles, les étudiants et les séniors dont le rôle de médiateurs pourrait être favorisé par leur présence au cours des chantiers, pendant le démontage des œuvres et la remise en état du terrain, favorisant ainsi le lien social et la mixité, comme à la Gacilly en Bretagne entre jeunes et moins jeunes, artistes en résidences ou visiteurs d’un jour, ou, comme INHOTIM au Brésil où l’Art Contemporain inspiré par le paysagiste-plasticien Burle Marx, depuis les années 50, est devenu un mode d’enseignement des classes primaires.

Car ce Festival ouvert sur tous les Arts doit être une invitation à penser Art et Culture, Agriculture et Science, quand la botanique invite à la création contemporaine sur les terres qui ont vu naître les « Nymphéas », ceux-là même qui ont fait basculer Monet vers l’Art Moderne il y a 150 ans.

En réalité, le Festival des jardins d’eau agira comme un stimulant artistique et scientifique pour une démarche innovante entre Culture et Agriculture.

Revalorisation du patrimoine
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